Pontcerq colle sur murs, dans Rennes où elle est née, et dans Nantes bientôt, des phrases prises à Annie Le Brun – en particulier à son « Lâchez tout » de 1977. Ceci à la mémoire de l’écrivaine disparue sans prévenir cette année – au milieu de l’été.
N. B. « Lâchez tout » s’en prenait à certaines franges du féminisme de son temps et certaines franges du féminisme de notre temps pourront s’y reconnaître partiellement, ou non. Si rien n’est jamais non plus qu’indiscutable hors de questions. « Je me sens soudain très mal à l’aise comme si, à coups d’éponge usée sur le givre bleu des contes, c’était avec le merveilleux qu’on voulait en finir. La liberté limitée au domaine de la liberté. » (Annie Le Brun, Qui vive, rééd. 2024, p. 87).
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