DEMEURE (RÉPONSE AUX MENACES DE POURSUITES JUDICIAIRES ÉMISES PAR LA PRÉSIDENCE DE RENNES 2)

Pontcerq, suite à ses interventions à la cloche des 28 et 29 septembre derniers à Rennes 2, a fait l’objet d’une mise en demeure par la Présidence de l’Université (voir [ici]). Dans la très-stricte crainte des poursuites judiciaires dont nous pourrions effectivement faire l’objet, nous avons modifié bien vite le tract que nous distribuons, en le noircissant très docilement comme suit (voir [là]).

Après comme avant, la proposition de discuter publiquement les thèses en présence avec les chercheurs mis en question – sur le fond, et non sur le terrain judiciaire – demeure.

Car s’il est certes regrettable que la première réaction de ces chercheurs et chercheuses soit de réclamer l’intervention, contre ceux qui attaquent publiquement leurs travaux, de services judiciaires ou d’avocats (comme s’ils étaient en peine de se débarrasser d’eux autrement) (comme s’ils se sentaient alors et soudain victimes ou menacés d’attentats très violents, requérant qu’on les protège…), il est plus désolant encore qu’une Université, représentée par sa présidence, accepte de jouer ce rôle d’intimidation judiciaire, dans le débat intellectuel, en mettant effectivement en branle (à la demande de quelques professeurs et sans plus d’examen) son service juridique – pour intimider.

Car imaginez un instant que Pontcerq soit timide en effet ? ou soit intimidable * ?

 

Rennes, le 6 octobre 2022

 

* Voir le Hebel-Kolportage#31. « On dit habituellement de celui qui écoute aux murs ou aux portes, etc. » (trad. Pontcerq, in Pontcerq-Flugblatt # 7, novembre 2019)

 

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