Nota Bene / Merke : Pour commander ce livre, paru spécialement et extérieurement au réseau de diffusion habituelle, merci de vous adresser directement à Pontcerq par voie électronique (pontcerq@gmail.com) ou bien postale (3, rue Guy Ropartz, 35700 Rennes). Frais de port : 5,90 euros.
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Qui a trouvé ce livre pourra difficilement croire (et d’autant plus difficilement qu’il l’a trouvé par hasard) tenir entre ses mains un livre accomplissant, dans la théorie générale de l’arithmétique, un bouleversement. Car il est entendu que ce n’est pas ainsi qu’on s’y prend pour faire un bouleversement dans les mathématiques ; il y a des revues pour cela ; il y a des chemins réglés, qu’on suit ; des procédures académiques, qu’on respecte ; il y a des collègues, qui valident ; des universités. Ce n’est pas comme ça qu’habituellement et sérieusement l’on fait science. Et peut-être qu’Yves De-Mervent le sait – qui pourtant a voulu que ce soit entre les pages de ce livre, loin du reste, que pour la première fois soit imprimée et livrée au public, dans une « traduction » de Sarra Neji, sa Théorie conceptuelle des concordances fondamentales.
Apprendre que cette théorie est née dans l’hypnagogie, c’est-à-dire est apparue à son auteur dans la solitude la plus totale, sur le fond nocturne et obscur qui précède l’endormissement – dans une évidence frappante, irrésistible, et peut-être accablante – n’est pas fait, sans doute, pour dissiper le soupçon qu’on aurait affaire à l’affabulation d’un fou, ou au mieux à une manière seulement « privée » ou « solipsiste » de parler des nombres. Or les nombres dont cette théorie parle et qu’elle ordonne avec simplicité, ou tendresse, autour de 6, 12, 18, 24, 30, 36, etc., sans recours à aucun des outils efficaces et coupants de l’analyse, sont bel et bien les mêmes, pourtant, que ceux qui sont les nôtres, au grand jour, lorsque nous comptons les pétales des fleurs, les poteaux, les enfants, les coups ; les mêmes, alors, que ceux traités par l’arithmétique depuis vingt-cinq ou trente siècles, dans les rues d’Athènes, sur les campus de la côte Est américaine, de Taïwan ou de la Chine…
Le livre qu’on va lire est la Théorie conceptuelle des concordances fondamentales, élaborée dans la solitude absolue par Yves De-Mervent, et traduite dans la langue mathématique en usage aujourd’hui par Sarra Neji.
Pontcerq
« Si vous lui demandez qui il est, c’est sûr, il vous répondra : “Je m’appelle Yves De-Mervent, je suis autiste Asperger, citoyen du monde.” Puis, il vous parlera de ses amis, les entiers naturels. Il vous racontera, vous comptera les nombres.
Un jour de juillet 2019, je lui narrais les pays que j’avais visités, lorsque l’idée me vint de lui demander jusqu’où, lui, était allé. Voici ce que fut sa réponse : “J’ai atteint le sommet du mont Riemann ! Il n’y a rien là-haut, il n’y a rien !…” »
Sarra Néji
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« Die Mathematiker haben sich bis jetzt umsonst bemüht, irgend eine Ordnung in der Folge der Primzahlen zu entdecken, und man hat Grund zu glauben, daß dies ein Mysterium ist, zu dem der menschliche Geist nie wird durchdringen können. Um sich hiervon zu überzeugen, braucht man nur einen Blick auf die Primzahltafeln zu werfen, welche bis über einhunderttausend hinaus fortgeführt worden sind, und man wird sofort erkennen, daß hier weder Ordnung noch Regel herrscht. Dieser Umstand, daß sich in der Folge der Primzahlen nicht das geringste Anzeichen irgend einer Ordnung sehen läßt, ist um so überraschender, als die Arithmetik uns sichere Regeln liefert, auf Grund deren wir diese Folge so weit fortsetzen können, wie wir wollen. » (L. Euler, Opera omnia, ser. 1, vol. 2, p. 241) « C’est en vain que jusqu’à aujourd’hui les mathématiciens se sont efforcés de découvrir un ordre quelconque dans la suite des nombres premiers et on a des raisons de penser que c’est là un mystère que l’esprit humain ne pourra jamais pénétrer. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les tables des nombres premiers (qui ont été poursuivies très loin – jusqu’à plus de 100 000), et l’on se persuadera aussitôt que n’y règne aucun ordre ni règle. Le fait qu’il est impossible de déceler le plus petit signe d’un ordre quelconque dans la suite des nombres premiers est d’autant plus surprenant que l’arithmétique nous livre des règles sûres au moyen desquelles nous pouvons poursuivre cette suite aussi loin que nous le voulons. »